Maladie rare
Mots-clés : Morale Sexe
José avait une vie professionnelle parfaite, qui le menait directement au succès. Seulement, il traînait un mal de tête chronique qui ne faisait qu'augmenter d'année en année. Quand sa santé mentale et sa vie sentimentale finirent par être menacées, il alla voir un médecin. Après avoir voyagé de spécialiste en spécialiste, il trouva finalement un médecin capable de résoudre son problème :
- La bonne nouvelle, c'est que je peux vous guérir de votre mal de tête. La mauvaise nouvelle, c'est que je suis obligé de vous castrer pour ça. Votre cas est très rare parce que vous souffrez d'un écrasement des testicules contre la base de la colonne vertébrale, et cela cause d'affreux maux de tête. La seule solution pour diminuer la pression m'oblige à vous couper les testicules.
José en était très affecté et déprimé. Il se demanda même si cela servait à quelque chose de continuer à vivre. Mais même s'il ne trouva pas de réponse à cette question, il se soumit tout de même au supplice du scalpel... A sa sortie de l'hôpital, sa tête allait nettement mieux, mais il avait l'impression d'avoir perdu quelque chose. En marchant dans la rue, il comprit qu'il était devenu quelqu'un d'autre. Il pouvait vivre une vie différente maintenant. En passant devant une boutique de mode masculine, il pensa :
- C'est de ça que j'ai besoin, une nouvelle veste.
Il entra donc dans la boutique et dit au vendeur :
- Je voudrais une veste.
Le vendeur le regarde et dit :
- Voyons... taille 52 long.
José rit :
- Mais oui ! ... Comment le savez-vous ? ...
- C'est mon métier, répondit le vendeur.
José essaya la veste. Elle lui allait comme un gant. Alors que José se regardait dans la glace, le vendeur ajouta :
- Et que penseriez-vous d'une chemise avec ça ?
Après avoir réfléchi une seconde, José acquiesça.
- Voyons... un 42 large.
José en fut surpris.
- Mais oui ! ... Comment le savez-vous ? ...
- C'est ma profession, répondit l'autre.
José essaya la chemise. Parfaite. Alors qu'il ajustait son col, le vendeur ajouta :
- Et que diriez-vous d'une paire de chaussures ?
José n'hésita plus :
- C'est d'accord !
Le vendeur regarda les pieds de son client et dit :
- 42.
José s'esclaffa :
- Mais oui ! ... Comment le savez-vous ? ...
- C'est mon métier, répondit l'autre.
José essaya les chaussures. Elles lui allaient comme des pantoufles. Il déambula dans le magasin pour en tester le confort, et le vendeur en profita pour lui vendre aussi un chapeau, un pull et un tee-shirt, donnant toujours la taille exacte d'un seul coup d'oeil. Pour finir, le commerçant lui offrit un slip neuf. José accepta, et le vendeur affirma alors :
- 42.
José s'esclaffa encore.
- Là, vous vous êtes planté. J'ai toujours porté du 40 !
Calmement, le vendeur secoua la tête et dit :
- Vous ne pouvez pas porter du 40. Ca va être trop serré, écraser vos testicules et vous filer un putain de mal au crâne...