Ivan et Olga
Mots-clés : Sexe
Au XIX ème siècle, à Saint-Petersbourg, un riche aristocrate russe se décide à "faire une fin", comme on disait alors, et épouse une magnifique jeune fille réputée pour sa beauté et sa sagesse.

Le mariage est grandiose, naturellement, et on danse jusqu'à l'aube. La vodka coule comme les flots de la Volga, et l'orchestre ecclésiastique joue des rythmes de popes qui déménagent méchant. Le moment tend attendu est enfin venu, et le jeune couple se retire discrètement dans ses appartements.
Le jeune marié -- que nous appellerons, par exemple, Ivan -- dévêt langoureusement sa belle épousée -- soyons originaux, elle s'appellera Olga.
La peau couleur de miel de la jeune Russe plonge à l'avance notre Ivan dans un abîme de voluptés intenses. Il écarte enfin, comme l'on dit, le dernier rempart, et met à l'index la soyeuse toison dorée qui adorne le haut des cuisses de la belle Olga Dlamarine (son nom de jeune fille). Celle-ci se pâme, se trémousse... des baisers ardents sont échangés, en même temps que des fluides du même tonneau.
Ivan décide à avancer davantage dans sa conquête. Il se relève, arrache sa chemise de soie sans aucun respect pour les boutons... mais s'aperçoit alors que la lourde chevalière aux armes de sa famille qui ornait sa main droite a disparu ! Affolé, il tente de la retrouver dans le lit... mais en pure perte !! Il lui faut bien alors se rendre à l'évidence : l'antique bijoux, symbole séculaire de l'autorité de sa famille sur les moujiks qui habitent ses terres, est resté logé dans le nid d'amour parfumé qu'il lutinait encore quelques minutes auparavant.
D'un air détaché, il entreprend de distraire Olga et, à cet effet, en branlant le chef en attendant mieux, il suce goulûment l'un des tétons playboyesques tout en laissant ses doigts descendre vers ce jardin secret où la main de l'homme n'avait encore jamais mis le pied. L'index effleure, puis pénètre légèrement : rien, pas de bague.
La belle gémit de plaisir.
Ivan insiste, rentre complètement son doigt, et tournicote de plus belle, mais sans plus de résultats. Olga gargarise.
Anxieux, Ivan enfonce toute sa main, puis le poignet, puis jusqu'au coude... aucune trace de la bague familiale.
Totalement affolé, à présent, Ivan se baisse, écarte les cuisses purpurines de sa belle sujette de l'Empereur de Toutes les Russies, regarde à l'intérieur.. ne voit rien... alors il entre, accroupi, pour se relever un peu plus loin.
Il fait quelques pas dans la douce pénombre parfumée, et tout à coup se cogne à quelque chose. Il allume son briquet à pierre, et s'aperçoit qu'il s'est heurté à un Cosaque !!!
- Ben dites donc, vous ? Qu'est-ce que vous foutez ici ? demande Ivan, ébahi.
- Moi ? s'étonne le Cosaque. Ben moi, Monsieur le baron, je cherche mon cheval...